Le postulat de l’absence de chimie de synthèse (agriculture biologique) est un choix politique : arrêter, là où nous en avons la possibilité, de polluer les sols, les nappes phréatiques, l’air…
Le postulat de la biodynamie est d’abord une histoire de goût : c’est en dégustant des vins ainsi travaillés que le désir est venu et s’est ancré de convertir l’ensemble du domaine selon les principes de l’agriculture biodynamique.
De quoi s’agit-il ? Poser le problème à l’envers, c’est-à-dire inverser la proposition « moderne » qui isole les éléments et les réduit à leur fonction « productive ». La biodynamie embrasse le champ du vivant, envisage la plante dans son milieu, dans sa vitalité profonde, dans sa durée. Ça change tout : car avec les préparations biodynamiques (500 à 507), l’observation, le désir de saisir le cycle de la vigne dans son contexte large (la durée, les éléments du ciel, de la terre, de l’environnement), on obtient un équilibre, une harmonie qui donne aux fruits une complexité et une fraîcheur très grandes.
Pour plus d’informations pratiques sur la biodynamie, on pourra se référer au mouvement de l’agriculture bio-dynamique, entre autres références.
Dans les vignes
La biodynamie adaptée à la viticulture est le résultat de recherches menées à partir du « Cours aux Agriculteurs », cycle de conférences que le penseur autrichien Rudolf Steiner a donnée en 1924, et dans lequel il affirme le postulat spirituel de l’aliment, solide et liquide.
Dans le chais
Depuis 2007, des méthodes préconisées par l’agriculture biodynamique ont été mises en place sur l’ensemble des 30 hectares de la propriété. Celles-ci nous ont permis d’envisager la vigne avec un regard neuf.
Certifications
Le domaine Philippe Gilbert a choisi le chemin contraignant de la certification, d’abord en AB, avec Ecocert (2006), puis avec le syndicat international des vignerons en culture bio-dynamique : Biodyvin dès 2007.